HISTORIQUE


Les jours, les saisons, les années sont un éternel recommencement : les herbes folles tapissent à chaque instant les espaces oubliés par les mains besogneuses. La présence du jardinier s’impose en permanence, toujours discrète, sinon elle affecterait la beauté du jardin.
Les aléas climatiques sont constants : une tornade met bas des essences rares tant choyées, une tempête de neige couche et brise des végétaux bichonnés à feuillages persistants, des températures brutalement basses après une période humide anéantissent des tentatives d’acclimatation de plantes attachantes.
Les aléas phyto-sanitaires nécessitent une surveillance journalière... Ce n’est qu’un rappel de la fragilité de notre existence.


Que de patience avant de pouvoir découvrir un jardin dans toute sa plénitude : les premières fleurs de certains arbres ne s’offrent au jardinier qu’au terme d’une dizaine d’années, la maturité d’un arbre n’est jamais atteinte avant une vingtaine d’années.
Le jardinier pourrait aspirer au repos après tant de labeur, mais le jardin ne lui laisse aucun répit. Les plantes exigent beaucoup de soins; elles sont aussi capables d’exprimer leur gratitude.




Page 7 sur 7Suivant